Il y a donc eu 36 participants, mais j'ai malheureusement du en refuser 3 pour non respect des consignes (il manquait le lien de partage). En revanche, je vous remercie pour tous vos messages à propos du blog qui me motivent et me touchent. Je suis heureux de voir que le site plaît beaucoup.
Comme annoncé, j'ai accordé des chances supplémentaires aux plus beaux messages que vous m'avez adressé quand je vous ai demandé pourquoi vous vouliez lire Le livre de Perle.
Deux à Tom Lavoixdulivre:
"«Mais si on peut laisser la tristesse dans l'herbe derrière soi, il faut le faire. On la tient couchée dans l'herbe. On lui explique doucement qu'on veut autre chose, que ce n'est pas contre elle, mais qu'on s'en va.»
Tout le talent de Timothée réside dans ces mots et voilà les sentiments qui m’animent à la vue de cette nouvelle couverture où apparaît (enfin) le nom de Timothée de Fombelle, comme si ma vie, suspendue, retrouvait un de ces chemins perdus qu’on redécouvre un jour entre deux branchages animés de petits êtres inconnus. Cette citation tient l’art de cet auteur entre ciel et terre, toute cette simplicité rengorgée et écrite par des mots délicats, dans un murmure porté à un sentiment ici humanisé. Le panache de l’auteur résonne dans le sourire que l’on sent poindre derrière ces mots, et son talent habite entre les non-dits, dans cette atmosphère sensible et délicate d’un dialogue unilatéral, qui s’épand en quelques mots sur l’herbe.
Je ne sais pas si les mots ont une âme, je ne sais pas si, quelque part, on ne crée pas quelque chose de vraiment réel. Borges disait que « nous accueillons facilement la réalité, peut-être parce que nous soupçonnons que rien n’est réel », j’ai envie de dire que nous accueillons facilement les mondes drôles ou sensibles de Timothée de Fombelle, parce qu’ils nous laissent imaginer, le temps de quelques heures bien pesées, qu’on peut accueillir le merveilleux ou l’imaginaire de ses mondes, peut-être parce que tout est réel. Mais si les mots n’ont pas d’âme, ceux de Timothée nous humanisent, nous forgent l’âme. En lisant ses romans, comment peut-on vraiment croire espérer ne pas en ressortir changés ?
Je ne sais pas trop où vont mes mots que je brinquebale incertain, pour tenter d’en faire une clé qui me permettraient d’entrer avec un peu de chance dans ce nouveau fombellisme. Ce que je sais, par contre, c’est que je connais la direction de ceux de Timothée : tout droit, en tournant à gauche à la fin de l’avenue, en direction du (Sacré)coeur si ce n’est pas vers notre dame. Tant de royaumes nous ignorent, c’est vrai, mais quand Timothée frappe à la porte, on se sent soudain un peu plus importants, pris d’une mission sensible, de garder des mots qui prendront leur envol quand on soufflera dessus. Peu importe l’histoire qu’il me racontera cette fois, mais avec Timothée, je danse toujours."
Une à Poussin Aviateur:
"Parce que le vrai métier de Timothée c'est de fabriquer des mots qui résonnent de poésie, d'authenticité, et surtout d'émotions avec de simples lettres et de les assembler, de les coudre ensemble pour former un tissu dont on se couvre quand on se plonge à l'intérieur des pages de ses livres. Et que l'on a du mal à enlever à la fin tellement le torrent nous a secoués. Tellement les personnages se sont insinués en nous dans chaque petite parcelle qui nous habite."
Une à P'Lume:
"Ahah! Etant donné que j'essaie sans succès de m'inscrire à ce concours depuis une heure trente (espérons que cette fois-ci sera la bonne!) je commence à me demander pourquoi j'ai tant sué! Mais étant une fan inconditionnelle de Timothée de Fombelle, je pourrais braver bien d'autres tempêtes pour espérer lire son nouveau livre qui m'a l'air d'être une véritable petite pépite! Je crois effectivement que cet auteur a découvert l'alchimie parfaite: Une bonne dose de poésie, quelques gouttes d'un humour malicieux, ajoutez à ça des personnages hauts en couleurs et toujours attachants, des lieux qui respirent la liberté, un peu de nectar de contes aux vapeurs nostalgiques et....Je crois que l'on obtient LA recette qui fait briller les yeux, qui fait battre les cœurs un peu plus vite et qui ouvre au fond de nos esprits un monde nouveau qui ne prendra jamais la poussière!
Merci Timothée de continuer à nous faire rêver!"
Une à Iris:
"Tout simplement parce que Timothée.
Parce que ça fait trois ans qu'on l'attend.
Parce que je veux retrouver une émotion semblable à Tobie et Vango.
Parce que j'ai vu les valises de l'atelier et que ça m'a fait rêvé.
Et parce que Timothée, c'est sentimental et que c'est grâce à lui que les Poussins existent."
Et vos trois contes préférés sont:
La Belle et la Bête 5(5
Le Petit Poucet 3
La petite Sirène 3
Et voici sans plus tarder les deux gagnantes !