Je danse toujours
De Timothée de Fombelle
Mise en scène Etienne Guichard
Avec Clémence Poésy
Scénographie et costumes Laura Léonard
Lumière Philippe Séon
Musique Mathias Malzieu/Dyonisos
Son Mike Ponton
Une jeune femme tape à la machine. Elle semble écrire les souvenirs d'une autre femme, beaucoup plus âgée, qui raconte une vie entière. Cette vie enjambe la guerre, elle se déroule avant et après les combats, elle englobe une histoire d'amour, des joies, des larmes, l'intensité des jours. Mais, lentement, on comprend la réalité de ce qui se joue devant nous. C'est l'hiver 1942.
La jeune femme qui écrit se sait condamnée parce que l'homme qu'elle attend n'est pas venu lui dicter les journaux clandestins qu'elle doit taper à la machine.
S'il n'est pas là, c'est qu'il a été arrêté et qu'elle doit fuir. Mais, parce qu'elle l'aime en secret, elle décide de rester et d'écrire la vie qu'elle n'aura pas. Elle va faire exister cette femme tout près d'elle. Cette femme qu'elle ne sera peut-être jamais.
"En écrivant Je danse toujours j'ai voulu mêler la densité d'un polar poétique à une plongée dans les beautés et les fragilités de la vie. La théâtralité de la pièce repose sur un compte à rebours, une attente inquiète du dénouement. Mais ce temps suspendu est gonflé de vie, c'est le souffle des souvenirs réels ou rêvés qui le tient en apesanteur.
« J'ai des souvenirs d'avance », dit le personnage de Claire. Cette provision de souvenirs échappe à la nostalgie parce qu'elle est inventée au présent, elle est dans la tension, l'impatience du présent. Pour moi le théâtre est cet art du présent et de l'urgence. Quelqu'un peut entrer à tout moment, il est urgent de résister par les mots, de dire ce qu'auraient été des enfants remontant de la plage, les lèvres violettes, de raconter ce que seraient les retrouvailles, les petites blessures qui tiennent en vie, les nuits d'été, la vieillesse...
J'écris pour le théâtre quand les histoires ne pourraient pas être racontées ailleurs que sur une scène, dans l'incarnation d'un corps et d'une voix, par la rencontre avec d'autres artistes. Le début du travail avec Clémence Poésy, et le metteur en scène Étienne Guichard montre que la magie de cette rencontre est possible. Ils ont compris ce que devait être cette pièce, jamais une rêverie vaporeuse autour de la mémoire, mais une histoire d'amour, de guerre, de suspens. Et cette émotion aura pour seules armes une voix et un plateau de théâtre. "
Timothée de FOMBELLE
Du 8 octobre au 14 décembre 2013
Du 08 au 18 octobre:
Tarif de lancement : 22 euros
A partir du 19 octobre :
Du mardi au vendredi à 19h : tarif unique de 29 euros
Les samedis à 19h : tarif unique de 32 euros
Moins de 26 ans : 12 euros (selon disponibilités)
Mise en scène Etienne Guichard
Avec Clémence Poésy
Scénographie et costumes Laura Léonard
Lumière Philippe Séon
Musique Mathias Malzieu/Dyonisos
Son Mike Ponton
Une jeune femme tape à la machine. Elle semble écrire les souvenirs d'une autre femme, beaucoup plus âgée, qui raconte une vie entière. Cette vie enjambe la guerre, elle se déroule avant et après les combats, elle englobe une histoire d'amour, des joies, des larmes, l'intensité des jours. Mais, lentement, on comprend la réalité de ce qui se joue devant nous. C'est l'hiver 1942.
La jeune femme qui écrit se sait condamnée parce que l'homme qu'elle attend n'est pas venu lui dicter les journaux clandestins qu'elle doit taper à la machine.
S'il n'est pas là, c'est qu'il a été arrêté et qu'elle doit fuir. Mais, parce qu'elle l'aime en secret, elle décide de rester et d'écrire la vie qu'elle n'aura pas. Elle va faire exister cette femme tout près d'elle. Cette femme qu'elle ne sera peut-être jamais.
"En écrivant Je danse toujours j'ai voulu mêler la densité d'un polar poétique à une plongée dans les beautés et les fragilités de la vie. La théâtralité de la pièce repose sur un compte à rebours, une attente inquiète du dénouement. Mais ce temps suspendu est gonflé de vie, c'est le souffle des souvenirs réels ou rêvés qui le tient en apesanteur.
« J'ai des souvenirs d'avance », dit le personnage de Claire. Cette provision de souvenirs échappe à la nostalgie parce qu'elle est inventée au présent, elle est dans la tension, l'impatience du présent. Pour moi le théâtre est cet art du présent et de l'urgence. Quelqu'un peut entrer à tout moment, il est urgent de résister par les mots, de dire ce qu'auraient été des enfants remontant de la plage, les lèvres violettes, de raconter ce que seraient les retrouvailles, les petites blessures qui tiennent en vie, les nuits d'été, la vieillesse...
J'écris pour le théâtre quand les histoires ne pourraient pas être racontées ailleurs que sur une scène, dans l'incarnation d'un corps et d'une voix, par la rencontre avec d'autres artistes. Le début du travail avec Clémence Poésy, et le metteur en scène Étienne Guichard montre que la magie de cette rencontre est possible. Ils ont compris ce que devait être cette pièce, jamais une rêverie vaporeuse autour de la mémoire, mais une histoire d'amour, de guerre, de suspens. Et cette émotion aura pour seules armes une voix et un plateau de théâtre. "
Timothée de FOMBELLE
Du 8 octobre au 14 décembre 2013
Du 08 au 18 octobre:
Tarif de lancement : 22 euros
A partir du 19 octobre :
Du mardi au vendredi à 19h : tarif unique de 29 euros
Les samedis à 19h : tarif unique de 32 euros
Moins de 26 ans : 12 euros (selon disponibilités)
Avis
Aucun avis pour le moment.

Commentaires
Juliette - 27/03/2014 - 19:02
Et ben moi,j'ai rien compris !!! Pourtant,un Timothée de Fombelle ... Mais non,rien.
Et ben moi,j'ai rien compris !!! Pourtant,un Timothée de Fombelle ... Mais non,rien.